"The LUTINS are coming"
Épilogue:
Cette nuit là, aux premières lueurs du jours qui se devinaient déjà à l'horizon, on pouvait entendre des rires provenant du ciel... Un rire profond, que nos lutins du village connaissaient bien, c'était les rires du Père Noël. Mais quelle était cette deuxième voix, plus claire, presque cristalline ?
A l'approche du traineau, la discussion des deux personnages résonnaient dans les glaces des montagnes proches du village.
"tu as vu ces couleurs boréales? verte, bleue, jaune, rouge, le spectacle était incroyable hein oui Père Noël?"
"Oui ma crapule de lutin, c'était incroyable, et tout aussi incroyable de voir ce spectacle tout autour de la Terre, d'Helsinki, en passant par Sacramento et même au dessus de la Vallée de Joux. Toi alors, tu as un sacré talent, quand tu veux bien l'utiliser pour créer de la magie et offrir au monde tant de beautés... plutôt que d'ennuyer tes amis lutins..."
"T'as raison Père Noël... Et heureusement que tu m'as permis de monter à bord... Franchement j'allais geler sinon en survolant Moskow, mais bon, tu avoues que c'était vraiment fun de surfer derrière ton traineau, hein oui papa Noël?"
"Ha ha ha", éclata de rire le Père Noël, "ça oui c'était franchement fun de te voir surfer, même si j'ai failli me prendre un sapin en te découvrant, mes rennes heureusement ont gardé le cap ! Bon... Accroche toi petit lutin, on arrive au village."
Sous les yeux remplis d'émotions, nos 3 lutins découvrirent, à bord du traineau, un visage bien connu, mais incroyablement changé. Les joues rougies par le froid, le sourire jusque dans les yeux, le visage de Darks était brillant, comme éclairé par une magnifique good mood.
Nos 4 lutins réunis, après avoir serré le Père Noël une dernière fois dans leurs bras, reprirent la route vers le Sud, des trésors plein leurs baluchons... et des étoiles dans le coeur.
Cette histoire se termine ici, mais pourrait bien continuer dans l'âme d'enfant de votre lutine qui l'écrit <3
25 décembre 2024
Chapitre dernier: Le grand lancement... 3... 2... 1...
Dans l'atelier secret des lutins du Père Noël, l'effervescence battait son plein. Tout le village s'était réuni pour assister à un événement exceptionnel : le lancement de l'Étoile des Neiges, cette création unique destinée à guider le traîneau du Père Noël dans sa tournée à travers le monde.
L'étoile, chef-d'œuvre de magie et d'artisanat, scintillait déjà sous les lumières de l'atelier. Son cœur était un cristal lumineux, entouré de pierres précieuses aux couleurs changeantes, et incrusté de nacre chatoyante. Rappelez vous, les lutins y ont apporté cette dernière touche de magie, grâce à la petite fiole remplie d’esprit de Noël, qui donna l’étincelle… Les lutins l'avaient confectionnée avec un soin méticuleux, et ce soir, elle s'élèverait dans le ciel grâce à un système ingénieux de feux d'artifice.
— Tout est prêt ! s’écria Barnabé, le lutin forgeron, en resserrant une dernière vis sur la rampe de lancement.
— Chargez les fusées ! ordonna Solveig, la lutine ingénieure en chef.
Des étincelles de magie jaillirent tandis que des dizaines de petites fusées colorées furent fixées autour de l’étoile. Ces feux d’artifice, spécialement enchantés, avaient pour mission de propulser l’étoile au-delà des nuages et de l’installer au firmament. Qui peut avoir eu l’idée des feux d’artifices pour donner l’énergie à cette étoile pour atteindre les cieux ? La légende dit que c’était grâce à des lutins farceurs qui ont, enfin, utilisé leurs idées ingénieuses et leur savoir faire en explosifs et poudres en tous genres pour créer cette incroyable énergie.
Les lutins se regroupèrent dans la neige, leurs bonnets colorés brillant sous la lune. Au centre de la place, l’étoile reposait sur sa rampe, prête à partir.
— Lancement dans cinq minutes ! annonça Solveig avec un porte-voix en forme de carotte.
Le Père Noël lui-même arriva, sa grande silhouette enveloppée d’un manteau rouge.
— Vous avez fait un travail merveilleux, mes petits amis. Grâce à vous, je trouverai mon chemin cette nuit.
Les lutins se mirent à applaudir, mais Solveig leva les bras pour imposer le silence.
— Préparez-vous au lancement ! Trois… deux… un…
Elle abaissa une grande manette dorée.
L’ascension magique
Les feux d’artifice s’allumèrent dans un éclat de lumière et un sifflement joyeux. Une explosion de couleurs illumina le ciel tandis que l'étoile commençait à s'élever, portée par une pluie de poussières scintillantes. Les lutins retinrent leur souffle, les yeux levés vers le firmament.
L’étoile monta de plus en plus haut, traçant une ligne brillante à travers la nuit. Lorsqu’elle atteignit le sommet de son vol, une lumière éclatante émana de son cœur. Elle s'ancra dans le ciel, où elle brilla avec une intensité qui surpassait toutes les étoiles environnantes.
— Elle est en place ! s’exclama Solveig, les yeux humides d’émotion.
— C’est merveilleux ! ajouta Fripon, en sautillant.
Au loin, le Père Noël monta dans son traîneau, un sourire chaleureux illuminant son visage.
— En route ! Avec une étoile pareille, aucun enfant ne sera oublié cette nuit.
Et tandis que les rennes s’élançaient, les lutins applaudirent et dansèrent, fiers d’avoir contribué à rendre Noël encore plus magique.
Une seule ombre au tableau, Darks… Il n’était pas réapparu. Que lui est-il devenu? Nos trois lutins étaient tristes ce soir, malgré ce magnifique spectacle. Où était donc passé leur ami, leur compagnon d’aventure, celui qui détenait le secret des explosifs, il aurait été tellement fou de voir le lancement de l’étoile, qui, d’ailleurs, a été inspiré de ses « créations ».
Nos trois lutins sont inconsolables. Les larmes aux yeux, ils s’éloignèrent un peu du village et regardèrent le ciel. Au loin, ils devinaient le traineau… Mais… Mais qu’est-ce donc que cette ombre qui semble être tirée par le traineau ? On dirait un lutin qui fait comme.. du surf, attaché au traineau, c'est drôle, ça leur fait penser à cet épisode mythique derrière le bateau du lac de Neuchâtel (ils s'étaient fait franchement grondé sur ce coup-là). Ils devaient rêver, ça doit être l’ombre du traineau sous la lumière étincelante de l’étoile des Neiges.
Ce qui était d’autant plus surprenant, c’est qu’on dirait que cette ombre créait des aurores boréales tout autour d’elle, à chaque virage du traineau… Très très étrange cette histoire là.
Nos lutins regardèrent ce spectacle des heures durant, jusqu’à tomber d’épuisement, le coeur rempli d’émotion en pensant à leur ami Darks.
Chapitre n°23: la boîte mystérieuse
Dans le village du Père Noël, les lutins s'affairaient sans relâche à l'approche du 24 décembre. Mais cette année, les lutins avaient vu notre Père Noël prendre de l’âge et, avec les années, ses lunettes et ses repères commençaient à … disons… prendre les marques du temps. Avec la neige exceptionnelle de ces dernières nuits il devenait vraiment vital de trouver un moyen de guider notre Père Noël, nos lutins avaient alors imaginé une « combine » pour aider le traineau à parcourir son grand tour du monde de la nuit du 24.
Ils avaient dans un premier temps fait appel à un artisan, qui leur avait confectionné une… étoile, le contenu de cette fameuse boite mystérieuse. Arrivée à bon port, elle devait ensuite passer entre les mains de nos lutins artisans, ceux du village, et aussi auprès de nos 4, enfin nos 3 lutins (car Darks n’avait pas encore réapparu…).
La construction de l’étoile
— Pour briller comme jamais, il faut des pierres précieuses ! déclara Jasper, le lutin mineur. Il ramena des diamants scintillants et des rubis flamboyants, qu’il tailla avec précision.
— Et pour refléter la lumière de la lune, ajouta Vertu, il nous faut de la nacre.., mais où la trouver ?
Lila, la lutinette des mers, plongea dans les profondeurs glacées pour rapporter les coquillages les plus lustrés. Elle polissait chaque morceau de nacre jusqu’à ce qu’il brille comme la surface d’un lac au clair de lune.
Mais comment faire pour capturer la lumière des étoiles, lorsque la lune est cachée ? Nos 3 lutins, qui avaient appris, grâce à Tolé, un lutin artisan rencontré quelques jours avant, ils avaient appris son secret, comment mêler des éclats d’étoiles dans ses créations pour illuminer encore plus les métaux lorsque la lune n’était plus là.
Les voici donc à découper, tailler, marteler, cisailler, percer, sertir ces trésors sur l’étoile en or, façonnée par Barnabé, le forgeron. Au centre, ils fixèrent ce cristal rare amené par nos 3 lutins, un cristal capable d’emmagasiner la lumière des étoiles.
— Il manque quelque chose, dit Maître Olin en observant l’étoile. Quelque chose de vivant.
Solveig sourit et tendit une fiole contenant une étincelle de l’esprit de Noël, une magie rare capturée lors des chants au village. Ils versèrent la fiole au cœur de l’étoile, qui s’illumina aussitôt d’une lumière douce et chaleureuse.
Nos lutins sont prêts à envoyer l’étoile dans les cieux, demain soir, le 24.
D’ici là, nos lutins auront-ils retrouvé leur âme farceuse ? Ils sont tellement affairés à retrouver les rennes, à capturer les étoiles, à façonner un cristal, qu’ils n’eurent pas une minute pour mettre en branle leurs plans… et tant mieux!
Il leur reste un jour et surtout, doivent retrouver leur 4ème compère, ce qui pourrait donner un 24ième chapitre… éclatant ! affaire à suivre, demain...
Chapitre n°22: La chasse aux rennes
Le 22 décembre, nos trois crapules de lutins, Fifa, Jijou et Vertu, arrivèrent pour la première fois au village du Père Noël. Ils étaient excités à l’idée de voir les ateliers magiques, les montagnes de jouets, et bien sûr, le légendaire traîneau. Mais à peine avaient-ils posé un pied dans le village qu’un lutin stressé les intercepta.
— Vous tombez à pic ! On a un GROS problème. Les rennes ont disparu !
— Disparu ? répéta Jijou, les yeux ronds.
— Oui ! Ils se sont échappés du parc. Ils doivent être quelque part dans la forêt. Vous devez les retrouver !
— Pourquoi nous ? protesta Fifa.
— Parce que tous les autres lutins sont occupés à confectionner, créer, emballer les cadeaux, grogna le lutin stressé.
Malgré leurs hésitations, les trois nouveaux venus furent équipés d’un sac de carottes magiques ("pour les attirer", expliqua le lutin), et d’un vieux traîneau pour transporter les fuyards.
— Bonne chance, et ramenez-les avant ce soir !
La chasse aux rennes commence
Les trois amis partirent dans la forêt enneigée. Rapidement, ils trouvèrent des empreintes qui menaient à une clairière. Là, ils tombèrent sur Comète et Cupidon, en train de se rouler dans la neige et faire les « Pégasse ». A leur arrivée, les rennes se relevèrent d’un saut et s’éloignèrent en trottinant.
— Eh, revenez ! cria Fifa.
Mais les rennes s’enfuirent en riant, visiblement pas décidés à rentrer.
— On va jamais y arriver, grogna Jijou.
Plus loin, ils trouvèrent Tonnerre, perché dans un arbre.
— Qu’est-ce que tu fais là-haut ? demanda Vertu, incrédule.
— Je voulais voir si je pouvais encore voler ! répondit Tonnerre en agitant ses sabots.
Une carotte magique plus tard, ils réussirent à convaincre Tonnerre de descendre et de monter dans le traîneau. Mais la mission était loin d’être terminée.
Des rennes imprévisibles
Ils trouvèrent Danseur et Vixen dans une cabane abandonnée, en train de faire… une compétition de claquettes. Enfin de sabonnettes… Enfin vous avez compris le concept… Éblouis par leur rythme, les lutins mirent un moment avant de se rappeler leur mission.
— Si vous rentrez avec nous, nous vous proposerons pour le spectacle de de la fête au village le grand soir avant de s’envoler ! proposa Fifa.
Séduits, les deux rennes acceptèrent.
Quand ils atteignirent un lac gelé, ils virent Éclair et Furie en train de faire une course sur la glace. Mais Furie glissa et finit dans un tas de neige.
— D’accord, on rentre, soupira Furie, en se relevant avec difficulté. Mais vous nous devez des carottes.
Le dernier : Rudolph
Il ne restait plus qu’un renne à retrouver : Rudolph. Après des heures de recherche, ils le découvrirent dans une clairière, en train de méditer devant un sapin décoré.
— Je réfléchissais à l’esprit de Noël, dit Rudolph, la voix grave.
— Eh bien, réfléchis dans le parc! On doit rentrer, grommela Vertu.
Rudolph accepta de monter dans le traîneau, encore la tête dans les flocons, et les trois lutins retournèrent triomphalement au village, le traîneau rempli de rennes.
Quand ils arrivèrent, le Père Noël les accueillit en riant.
— Alors, votre première mission au village ?
— Intense, mais… on a survécu, souffla Fifa.
— Et les rennes ? demanda le lutin stressé.
— Ils sont tous là, confirma Vertu. Mais la prochaine fois, mettez un verrou plutôt qu’un sucre d’orge comme loquet de la barrière du parc, d’ac? Forcément…. Avec des rennes gourmands, ça n’a pas tenu longtemps.
Et maintenant, pouvez vous nous dire ce qu’il y avait dans la boite mystérieuse? Dit Jijou, impatient…
« Patience patience petit lutin ». Nous verrons cela …. demain.
Chapitre n°21: Mission 003x7
J-3 et des poussières… la tension monte. Ce soir, nos 4 lutins doivent vraiment, mais vraiment arriver au village du Père Noël. — petit détail important, car au delà des farces, ils doivent remplir une première mission : apporter LE traîneau, réparé à « Vallolansaari », une minuscule bourgade à quelques km de « Haparanda », le village aux fours magiques… Ils ont donc comme mission d’amener le traineau au village (sans quoi la soirée du 24 risque d’être un peu morose), tout en livrant une mystérieuse boîte à un vieux lutin « soit disant » retraité vivant au pied de la montagne qui surplombe le village…
— Nous devons faire vite, dit Jijou. Le Père Noël attend le traîneau !
— Oui, mais la boîte est fragile, répliqua Vertu. Pas question de la secouer. Et en plus, on doit absolument ramener le truck à son propriétaire, autant vous dire qu’on est pas dans…. Enfin bref.
— Alors on fait les trois en même temps, ajouta Fifa, plein d'entrain. On va se la jouera astucieusement !
Bon, Darks lui, il n’est pas mega chaud pour les paillettes, les chants de Noël et les Hô Hô Hô… Il décide de ramener le truck incognito et se débrouillera pour trouver un plan à sa hauteur (il ne s’appelle pas « Darks pour rien »). Bien que suspicieux que Darks reste dans « la norme de lutins de Noël » pour ramener le truck et les rejoindre au village à temps, ils acceptèrent la proposition de Darks….
Les 3 lutins s’attelèrent à la tâche. Fifa dirigeait le traîneau, Vertu tenait la boîte délicatement, et Jijou s’occupait de naviguer à travers la neige. Le chemin vers le village était escarpé, et le temps pressait.
À mi-parcours, une bourrasque faillit faire chavirer le traîneau. Vertu cria :
— Faites attention ! Si la boîte tombe, c’est fichu !
— Et si on ne monte pas vite, c’est Noël qui est fichu ! répondit Fifa en fouettant légèrement les rennes.
Fifa eut une idée lumineuse.
— Prenons le raccourci à travers la forêt enchantée !
Ce fut risqué. Les arbres bougeaient au gré du vent, les ronces semblaient vouloir retenir le traîneau, mais les lutins s’entraidaient, criant :
— L’un pour tous, tous pour Noël !
Enfin, ils atteignirent le pied de la montagne et livrèrent la boîte. Le vieux lutin les remercia avec un sourire mystérieux :
— Vous venez de sauver l’esprit de Noël.
Ils n’eurent pas le temps de demander pourquoi : le traîneau devait encore arriver au village. Ils grimpèrent à toute allure et, juste avant minuit, le déposèrent devant l’atelier.
Quand ils racontèrent leur aventure, le Père Noël éclata de rire….
Nous sommes le 21 décembre peu avant minuit. Tous les lutins dorment, sauf Jijou, Fifa et Vertu. Darks lui, euh... aucune idée, franchement.
Que contient la boîte? Ça…. On devrait en reparler tout soudain. Pour ce qui est de l’histoire de Darks, là, franchement on n’en sait trop rien.. affaire—- à suivre !
Chapitre n°20: You Rock ! Or not... That's the question
Nos lutins se sont levé beaucoup mais beaucoup trop tard, et ils se sont rendu compte du chemin à parcourir… D’ici demain, voir au pire de pire après demain, il faut qu’ils soient au village !
Fifa a une idée, piquer un « truck » qui, leur semble-t-il, était en « repos » à la sortie du petit village coloré. Ni une ni deux, Fifa ouvrit la porte (on ne ferme jamais à clé dans le grand Nord car le risque de retrouver gelée la serrure est trop grand..), il se faufila sous le volant et réussi à « boutiquer » pour faire démarrer le truck. Les lutins sont ravis, ils vont pouvoir avancer rapidement et, qui sait, profiter d’une chouette soirée au prochain village !
Bon il leur fallu faire vite, car au bruit du moteur, un lutin bourru sorti la tête de la maisonnette et leur hurla des noms d’oiseaux… Ouf, ils étaient déjà loin et, promis, ils reviendront, c’est un emprunt juste pour quelques jours !
Ils arrivèrent ainsi à proximité d’une bourgade nommée Haparanda, la dernière bourgade au bord du golf de Botnie, le point de plus au nord de la mer Baltique. Au coeur de la bourgade se trouvait un atelier du Père Noël, pas le principal bien sûr, mais une « annexe » si l’on peut dire cela, où se préparaient certaines étapes des bijoux des lutins. Ils avaient besoin de très grands fours qui devaient être éloignés de l’agitation des dernières heures, et des paillettes et autres décorations virevoltantes qui risquaient de s’embraser à tout instant.
A leur arrivée, alors que les lutins de l’atelier devaient, normalement, être ultra concentrés sur les derniers préparatifs, nos 4 lutins trouvèrent un brouhaha et une cacophonie surprenante… dans une ambiance… électrique. Au point que les lutins ne virent pas immédiatement entrer nos 4 farceurs.
Un dispute agitait les lutins… et cette fois, il ne s’agissait pas des tâches à accomplir, mais de la musique.
— Nous devons écouter des chants de Noël ! Proclamait Ginette, une lutine aux oreilles pointues. C’est la tradition ! Les "Douce Nuit" et "Vive le Vent" mettent tout le monde dans l’ambiance !
— Des chants de Noël ? répondit grognon Viktor, un lutin au bonnet clouté. C’est ennuyeux ! Ce qu’il nous faut, c’est du rock qui bouge ! « Acéd’ici" par exemple, ça motive pour fabriquer des jouets !
— Trop bruyant, gronda Alphonse, un vieux lutin sage. La musique classique, voilà ce qu’il nous faut. Mozart et Beethoven ! C’est apaisant et ça stimule l’esprit.
Chacun y alla de son argument, et l’atelier se transforma en cacophonie. Ginette faisait tourner en boucle un "Petit Papa Noël", tandis que Viktor augmentait le volume de sa guitare électrique, et Alphonse installait son immense gramophone et s’assit même sur un Vinyle et se laissa tourner et tourner et tourner. Résultat : un brouhaha insupportable qui rendait tout le monde fou.
— SILENCE ! tonna soudain une voix grave.
C’était Darks… qui avait les yeux encore plus noirs que d’habitude.
— Que se passe-t-il ici ? demanda-t-il, les mains sur les hanches.
Les lutins expliquèrent leur désaccord en parlant tous en même temps. Notre lutin Darks, réfléchit un instant, puis eut une idée.
— Très bien, dit-il. Vous voulez de la musique ? Alors vous allez collaborer ! Et on va vous y aider. Chaque duo de lutins aura une heure pour composer sa propre chanson de Noël, puis il devra associé le duo d’à côté pour mixer les deux chansons, et ainsi de suite… Attention : la chanson devra mélanger vos styles préférés. Ensuite, le mix des deux sera inspiré de ce que les 4 lutins réunit aimeront le plus, et ainsi de suite jusqu’à intégrer tous les lutins… nous 4 y compris.
Les lutins se mirent au travail, bien décidés à prouver que leur style était le meilleur. Ginette écrivit des paroles festives, Viktor ajouta un solo de guitare endiablé, et Alphonse composa une mélodie douce avec des violons. À leur grande surprise, en mélangeant leurs idées, ils créèrent peu à peu une chanson unique : un chant de Noël qui débutait doucement, s’animait avec des guitares et se terminait en apothéose avec un chœur entraînant.
Quand Darks écouta leur œuvre, il eut les larmes aux yeux, lui qui était pourtant si dur au quotidien.
— C’est parfait ! Vous voyez ? L’esprit de Noël, c’est d’apporter un peu de chacun pour créer quelque chose de magique.
C’est ainsi que fut créée « Santa Rock’Oven » Une musique que chacun, chacune de nous aime moodement, chantonne, partage, danse, quelque soit son âge, tout en créant ces trésors nés des rêves de nous tous. C’est sur ce rythme que nos 4 lutins reprirent la route en direction du Nord, à bord de leur truck (qu’il faudra vraiment rendre miséricorde, le Père Noël va les recevoir si ils ne trouvent pas moyen de le rapatrier à son propriétaire…) enfin bref, on en reparlera… demain !
Chapitre n° 19: Formidable, formidable, n'est-ce pas formidable ?
Nos quatre lutins, encore empreints de la magie de Tolé, ont repris la route en direction du Grand Nord. Il faut vraiment qu’ils arrivent au village d’ici 1 ou 2 jours, car ils ont encore du job là haut, à l’atelier, pour finaliser les trésors avant le grand départ.
Après leur passage à « Fjällnäs » puis à « Ope » dans la hutte de Tolé, nos lutins découvrirent un paysage hallucinant… la forêt s‘ouvra sur des étendues d’eau d’un bleu turquoise exceptionnel et des côtes parsemées de petites maisonnettes colorées, bleues, rouges, jaunes, le tableau était digne d’une oeuvre d’art. Ils arrivaient à "Ramvik".
Ils cherchaient une maison, dont ils ne connaissaient qu’un détail… sa couleur « pétrole ». Un lutin y créait des pièces exceptionnelles, en argent, parsemées de petites perles de couleurs. Cette fois-ci, nos lutins avaient une mission très précise… Redonner le moral à ce lutin qui a été abandonné de tous, à cause d’un enthousiasme un peu… agaçant à … tout, un lutin nommé Zéphirin. Ce lutin, doté d’une énergie débordante, avait une manie que ses camarades trouvaient parfois… un peu agaçante : il adorait utiliser le mot formidable. Pour lui, tout était formidable, et il le faisait savoir à tout bout de champ.
— Regardez ce traîneau ! Formidable ! s’exclama-t-il un matin en pointant l’engin qui sortait de la carrosserie d’à côté.
— Merci, Zéphirin, mais ce n’est qu’un coup de peinture, grogna Barnabé, le voisin.
Un instant plus tard, Zéphirin passa devant un tas de cadeaux soigneusement emballés.
— Ces rubans rouges ? Formidables ! Ces verts ? Encore plus formidables !
— Oui, oui, c’est formidable, soupira Clémentine, la lutinette chargée des paquets.
Mais ce soir-là, une catastrophe se produisit : un fort vent glacial soufflait, et au moment où nos quatre lutins ont ouvert la porte de l’atelier de Zéphirin, le vent s’engouffra dans l’atelier, et la liste des rêves de la mood family s’envola par une fenêtre mal fermée. Zéphirin, vit avec effroi le parchemin virevolter dans la nuit étoilée.
— Pas de panique, les amis ! cria-t-il. J’ai une idée FORMIDABLE !
Avant que quiconque ne puisse l’arrêter, Zéphirin sauta sur un petit traîneau de secours, harnacha une paire de rennes en attente, et s’élança à travers les cieux à la poursuite de la liste. Ouf, nos quatre lutins réussirent à sauter de justesse avec lui avant qu’il ne s’envole.
Le vent était rude, mais Zéphirin n’abandonnait jamais.
— Allez, mes formidables rennes ! Nous allons rattraper cette liste, c’est FORMIDABLE ! Nos quatre lutins commençaient déjà à s’agacer…. Mais il fallait tenir bon.
Après de longues minutes de vol, il aperçut enfin le parchemin, accroché à la cime d’un grand sapin gelé. Avec une habileté inattendue, il manœuvra le traîneau, attrapa la liste et repartit triomphalement vers l’atelier, avec toujours nos quatre lutins à bord, terrorisés de cette course folle et de l’arrêt net au dessus du sapin. Ils ont franchement failli passer par dessus bord.
Quand il revint, tout le village l’accueillirent avec des applaudissements, nos quatre lutins, eux, étaient verts de peur.
— Zéphirin, tu as sauvé Noël ! s’écria Clémentine.
— Je sais, je sais… FORMIDABLE, non ? répondit-il avec un clin d’œil.
Les lutins se regardèrent et éclatèrent de rire, accueillant par la même occasion nos lutins qui n’avaient pas encore complètement repris leur esprit.
— Oui, Zéphirin, Noël est vraiment formidable, tout comme toi, dirent-ils en chœur. Et ce qui est encore plus formidable, c’est que, bien malgré eux, ces crapules de lutins qui t’ont accompagnés ont, visiblement, réussi leur mission, et en prime ils sont tellement mal qu’ils ne pourront pas nous faire de farce ce soir. C’est formidable, n’est-ce pas?
Chapitre n°18: Lorsque des magiciens se rencontrent
Après de longues heures de marches, nos lutins arrivèrent dans un petit village niché au cœur d’une forêt mystérieuse, chez un artisan solitaire nommé Tolé. Tolé créait depuis de longues années des anneaux extraordinaires en titane, ce métal léger et brillant, mais capricieux à travailler. Ses créations semblaient capturer l’éclat des étoiles et les reflets des rivières. Nos lutins de l’atelier d’Orbe étaient justement venus apprendre, il y a bien longtemps, les secrets de sa fabrication…
Ce soir d’hiver, alors que le vent hurlait autour de son atelier, Tolé se plongea dans la fabrication d’un anneau. Il peinait à dompter une pièce de titane récalcitrante qui refusait de prendre la forme qu’il désirait. Fatigué, il s’endormit sur son établi, laissant son feu crépiter doucement.
C’est alors que notre bande de lutins malicieux fit son entrée. Attirés par les éclats métalliques qui illuminaient l’atelier de Tolé, ils grimpèrent par la cheminée, sautillant avec excitation.
Les lutins, en voyant les bijoux inachevés, éclatèrent de rire. Ils décidèrent de jouer un tour à l’artisan. Tandis que Tolé dormait, ils s’emparèrent des outils et se mirent à remodeler ses créations. Mais, à leur grande surprise, ils trouvèrent le titane difficile à manier.
L’un deux, Darks, grogna en tenant une lime :
— Quel est ce métal maudit ? Ça ne plie pas, ça ne cède pas !
Un autre, plus sage, Vertu, répondit :
— C’est un défi ! Et nous, les lutins, n’abandonnons jamais un défi brillant.
Ainsi, toute la nuit, les lutins essayèrent, échouèrent, rirent et recommencèrent. Peu à peu, ils commencèrent à comprendre le secret du titane : sa force demandait patience et délicatesse. Ensemble, ils créèrent un bijou singulier, un anneau presque froissé, aussi léger qu’un soupir, avec des reflets changeants comme les aurores boréales.
Au petit matin, Tolé se réveilla, stupéfait de voir l’anneau sur son établi. Intrigué, il inspecta l’œuvre et reconnut immédiatement une finesse qu’il n’avait jamais atteinte. Il sentit une présence derrière lui et, en se retournant, surprit les lutins en train de tenter de cacher leur fou rire.
— Qui êtes-vous ? demanda Tolé.
— Nous sommes les Lutins mood, Vertu, Darks, Jijou et Fifa ! répondit Jijou, gonflant son petit torse. Et toi, lutin de la forêt, tu as un don… même si tu es un peu lent.
Tolé sourit, amusé par leur effronterie.
— Merci pour cet anneau, mais le titane, ce n’est pas pour les amateurs. Vous voulez apprendre ?
Les lutins, vexés mais curieux, acceptèrent. Pendant des heures et des heures, sans pause, sans manger, à un rythme effréné, Tolé leur enseigna ses techniques, leur montrant comment chauffer, marteler et polir le titane. En échange, les lutins lui apprirent des secrets qu’aucun autre artisan ne connaissait : comment capter la lumière de la lune pour faire briller les métaux, et comment mêler des éclats d’étoiles dans ses créations.
Grâce à cette alliance improbable, Tolé ajouta encore plus de folie à ses créations et les lutins, eux, eurent enfin un défi à leur hauteur…. Cette fois-ci, c’est eux qui ont vraiment eu du fil à retordre !
Chapitre n°17: Une bulle d'amour
Nos lutins ont donc continué leur route vers le village, une route semée d’embuches mais surtout riches en lieux magiques, de rencontres, de découvertes.
De L’île Jan Mayen endirection du village, ils ont dû prendre un bateau pour retourner dans les Terres, traverser des Fjords, des Monts glacés de Norvège, jusqu’à passer la frontière de Suède. C’est là que nos lutins rencontrent alors ceux qui changeront, en tout cas en partie, leur vie de lutins farceurs, enfin.... on l'espère.
A l’entrée d’un bourg nommé « Fjällnäs », nos lutins découvrent de petites maisonnettes aux parois en bois noir, qui contrastent avec les toits enneigés. Les grandes vitres, permettant de faire entrer les rares rayons de soleil à cette période, font briller les mille et une créations de ce village. Nos lutins découvrent des bulles de verres aux mille facettes, des bulles reflétant la lumière telles des diamants. La lumière y entre et, par la magie d’un jeu de facettes et de reflets, s’éclate en un rayon de lumière aux couleurs de l’arc-en-ciel!
Il y a des bulles de verres de tailles si variées qu’ils n’imaginent pas comment une telle diversité est possible, et comment les artisans, de ce village éloigné de tout, peuvent créer autant de bulles, il y en a partout !
En entrant dans le village, nos lutins découvrent, entouré de ces minuscules maisonnettes noires et blanches, une espèce de Yourte, qui ressemble presque à un tipi d’indien, mais recouverte de peau et de neige. Une fumée arc-en-ciel s’échappe de son coeur.
Ils décident alors de discrètement entre-ouvrir la porte en peau de rennes et …. Ils sont submergés par la beauté du spectacle qui se déroule à leurs yeux.
Au sol se trouve un tapis de bulles. Un tapis qui ressemble comme deux gouttes d’eau à…, vous savez, les couvertures de bulles d’air que nos lutins de l’atelier utilisent pour protéger les trésors les plus fragiles. Au coeur de cette Yourte, des dizaines de lutins dansent sur ces petites bulles, certaines éclatent pour former une mélodie de scintillante et joyeuse, certaines tiennent bons et sont identifiées grâce à un ruban doré. D’autres lutins viennent peu à peu récolter les bulles avec les rubans dorés pour les emballer soigneusement dans de grands cartons, avec ces adresses si variées que nos lutins en ont le vertige. Ces bulles de verres partent aux quatre coins de la Terre, c’est absolument incroyable !
Bien sûr nos lutins ont une envie irrésistible de sauter sur les bulles….
Mais pour une fois, tant de beauté a stoppé net les lutins face à une farce pourtant irrésistible… Ils ne pouvaient mettre à mal tant de trésors, tant de beauté. Ils n’ont pu, à aucun moment, s’imaginer rendre si triste un endroit si magique. Nos lutins farceurs sont-ils en train de… changer ? Sont-ils devenus plus… calmes? Ça semble difficile à croire.
Nous verrons bien ce qu’il en est, lors de la suite du voyage.
Chapitre n°16: page blanche 🤍
Page blanche. 2 mots, simplement 2 mots.
2 mots qui peuvent faire ressurgir les démons d’une dissertation qui ne fut qu’un enchainement de... « j’écris, j’efface, je réécris, j’efface encore et je vois l’heure tourner, effaçant encore plus les idées au fil des tours d’horloge ».
Page blanche, mais est-ce vraiment ce qu’il se passe à l’instant ? Car visiblement, ces « foutus » (si j’ose dire, sans me faire condamner de mettre une ambiance grognon dans mon équipe de lutins), donc ces « foutus » lutins farceurs ont-ils vraiment réussi à faire que chaque mot écrit ici s’efface? vraiment ? Ma mood vire du bleu, au rouge sanguin, au noir.... y a des fois, la frontière est faible entre amour et ... haine... non je les aime trop nos lutins, alors ce sera entre amour et .... moins d'amour) Misère, je crains que ce soit le cas ce soir, et qu’aucun de vous ne peut, ce soir, lire ne serait-ce lire qu’une bribe de l’histoire nous menant, inlassablement au grand Nord, sous la "plume" de votre rédactrice de conte (anonyme of course) !
Page blanche, mais…. Serait-ce un hommage (certes fort désagréable pour celle qui le subit), un hommage à celle qui, avec un culot digne des plus grands, a su, un jour, oser envoyer une newsletter complètement blanche, avec comme objet « page blanche », et ce à plusieurs milliers de personnes qui nous lisent chaque matin ? Auteure de cette figure de style somme tout vraiment culottée, qui, sans vouloir cafter, fête son anniversaire aujourd’hui, 16 décembre ?
Page blanche, comme la neige, le givre, comme les flocons qui... , comme… ces paysages à perte de vue en approchant du cercle polaire… blanc comme ces brillants qui nous font perdre la tête… Blanc comme … juste… le Blanc… Je m’égare.
Enfin… Tout ceci pour dire, que finalement, elle n’est pas si blanche, ma page, mais remplie "juste" d’émotions, de ma mood… du soir.
Sur ces quelques mots sans queue ni tête, sans couleurs et pourtant remplis de toutes les couleurs du monde, "je" vous dis à demain, en espérant que nos lutins "me" laissent tranquille et laissent mes mots noircir cette page, car j'en ai des choses à vous raconter.
PS: qui d’entre vous se rappelle de cette newsletter « page blanche » ? Si vous vous en rappelez, écrivez nous (à elle surtout à contact@yourmood.net), l’émotion que vous avez ressentie en la lisant… Entre éclat de rire, incrédulité, agacement ou émerveillement qui sait.. dite lui, à Elle, dans quelle mood vous étiez, ou vous seriez si cela devait arriver, car Elle est capable… de tout !
Chapitre n°15: Lave ou météorite, même combat
Nos lutins sont en retard, comme le lapin blanc… vous savez, le lapin, oui, lui, avec sa montre, vous voyez ? Bon, mis à part la cutetitude de l’histoire, le lapin n’a rien à voir avec l’histoire de ce soir… enfin, on verra (faut dire que l'histoire des lutins s'écrit en temps réel, alors des fois on sait pas trop ce qui peut arriver).
Donc… nos lutins. Après cette farce dantesque des cerfs qui font "mheu", dont on ne saura au final si c’est du lard ou du cochon (vous remarquerez qu’on est très « animalier » ces jours, enfin bref. On s’égare). Donc… nos lutins, après cet épisode qui semble être un simple rêve, vont, pour de vrai, continuer vers le grand Nord et faire un stop dans la ville de Beerenberg, sur l’île de Jan Mayen (avis aux amateurs de géographie… c’est fort joli). Pourquoi ont-ils donc fait ce détour ? Et bien tout simplement car sur cette île s’est installé un lutin, un vieux lutin nommé Jan (de l’île du même nom), qui travaille la pierre volcanique, unique dans le grand Nord. Cette pierre était très spéciale, avec sa structure en petits creux, foncée, qui ressemble à s’y méprendre à de la « météorite ». Nos lutins s’y intéressent car ils recherchent assidûment une nouvelle roche à utiliser pour leur création « météorite ». Il faut dire que c’est plus aisé de trouver, sur terre, une pierre volcanique que de faire tomber des météorites.. Enfin… C’est ce qu’il semblait le plus… facile.
Ils arrivent donc à proximité de cette petite ville qui se trouve juste après une rivière, rivière qui se trouve, elle, en contre-bas… dans des gorges escarpées. Nos lutins, aventuriers, s’élancent rapidement dans les gorges, pour traverser la rivière, remonter en direction de Beerenberg, afin de trouver notre vieux lutin. Et là, un immense éclair illumine les gorges, et l’impact de « quelque chose » propage une onde de choc extraordinaire. Mais qu’est-ce ? Les lutins, heureusement bien à l’abri, voient dans la montée du chemin, un char de lutins complètement chiffonné, à 2 pas d’un énorme rocher très sombre, qui semble étrangement … creux, comme…. poreux. Et brulant. Ils courent pour porter secours aux lutins et là… Ils comprennent. C’est une… météorite qui es tombée sur terre, juste là, devant eux…
La suite... demain !
PS: n'oubliez pas que ceci est un conte de lutins. Inspiré de faits réels et surtout tiré d'un imaginaire inavouable. #touteressemblanceàdesfaitsréelsestdonccomplètementfortuite
Chapitre n°14: Entre brame et bois, quand tout se mélange
14 décembre… Déjà. Nos lutins arrivent enfin en terres scandinaves, le paysage est féérique. A perte de vue, des grandes plaines glacées, les cristaux de givre scintillent sous les rayons du soleil rasant le sol.
Quelques arbres éparses sur la plaine laissent deviner le climat aride. Et au loin, nos lutins distinguent un mouvement, comme une vague…
Je (oui, derrière la plume qui écrit se cache une fée… en « Je »), donc… Je me sens presque comme une « jeune » aventurière qui écrit jour après jour l’histoire du Vendée Globe (et non vents des globes comme j’ai toujours cru.. bref.), ce serait un peu notre Montée d’Orbe, bon je m’égare…
Donc nos lutins, en s’approchant, devinent alors des troupeaux, ouiii, c’est bien eux qu’ils cherchaient !
Ils s’approchent très très discrètement pour ne pas les effrayer. A quelques pas des plus belles bêtes, les lutins s’émerveillent de leurs bois si forts, puissants, que les cerfs dressent fièrement. Nos lutins posent alors leur baluchon et sortent très très très délicatement des dizaines de petites boites rondes. En s’approchant très doucement de chaque cerf, les lutins parviennent à fixer une petite boite entre chaque pair de bois, bon il faut dire qu’ils s’étaient, pour cette mission, déguisés en épicéas, ça aide.. enfin bref, revenons à nos cerfs…
Tout en équipant les cerfs du troupeau de cette étrange petite boite, nos lutins déposent au sol une belle couche d’une herbe fraiche, conservée soigneusement durant le voyage depuis les Terres Vaudoises. Tendre, moelleuse, cette herbe dégageait une odeur halléchante pour les cerfs. Quelques secondes passent et voilà que les cerfs baissent la tête vers le sol pour déguster l’herbe, et, à la perfection car TOUS ont terminé d’y gouter en même temps, relèvent la tête et un énorme « MHEUUUUUUUUU » s’élève dans le ciel. Effrayés, les cerfs secouent la tête, prêts à combattre l’horrible bestiole qui devait se cacher derrière ce cri, et plus ils secouaient la tête, plus des "mheuuu, mheuuu, mheuuu » se propageaient dans la nuit tombante.
Nos lutins n’en peuvent plus de rires, leur plan a marché à la perfection. Des cerfs qui meuglent en coeur, c’est absolument incroyable, mais vrai !
Et notre père Noël se réveilla en sursaut… « Purée, c’était un rêve. Mon troupeau ne meugle pas, non les lutins n’ont pas fixé de boite à « mheuu » sur leur tête, et non mes adorables rennes ne se sont pas transformés en cerfs qui meuglent, mais purée comme c’était réel » dit le Père Noël. Il ne pu s’empêcher de guigner par la fenêtre pour voir si ses rennes étaient bien toujours là… en mode « Rennes ». « Dire que ces lutins vont arriver au village bientôt… Purée ça va être compliqué… » Dit-il.
PS: Savez vous que notre fée d’Orbe cache dans ses cartons une boite à "mheuuu" (bien malgré elle), pour éviter que des enfants (petits ou grands) ne s’amusent trop trop trop longtemps avec ? C’est un secret… bien gardé… Pour ses nerfs. Mais si vous avez envie de lui en offrir une, qui sait…
Chapitre n°13: une tourte meringuée peut en cacher une autre
Le voyage des 4 lutins continue, par monts et par vaux, ils traversent des pentes escarpées enneigées, puis de denses forêts où fourmillent mille et un petits animaux curieux de leur passage…
Après une longue marche dans une forêt de conifères, de plus en plus éparses, ils débouchent sur une grande Vallée où se devine une étendue d’eau glacée. Tout autour, on aurait dit une tourte meringuée, tellement la neige formait de splendides formes rondes, enroulées ou soufflées, composées de tourbillons et de boules de cristaux de neige et de glace. Ils suivent un Sentier et, tout à coup, se retrouvent face à un I.M.M.E.N.S.E flamant rose, les yeux écarquillés, qui piétine la neige meringuée de ses longues échasses. Le grand flamant rose, après une danse effrénée, piétinant à vive allure le sol glacé, pique d’un coup de bec au sol et attrape un énoooorme vers de terre qui est… rose fluo.. Ben ça alors, depuis quand les vers de terre ont-ils cette couleur ?
photo: DYLMD
Hum hum hum, les lutins sont intrigués. Ils continuent à observer le bal du flamant rose et hop, le voilà à nouveau à piquer du bec au sol et il en sort un vers avec des reflets violet-rose, scintillant au soleil.
Observant alors les alentours, ils découvrent à quelques pas de là un village de huttes en bois, d’où s’échappe des fumées de toutes les couleurs. Ils se dirigent vers cet hameau et découvrent des lutins en train de confectionner de petites perles aux reflets extraordinaires. Mais qu’est-ce donc que ces magiciens ? Les petits lutins des huttes dansent, chantent, tout en brossant, tournant, étincelant et colorant ces petites perles métalliques qu’ils déposent ensuite sur de jolis socles en bois. Ils semblent heureux ces lutins ! Mais… Comment est-ce alors possible que les vers de terre prennent la même couleur ?
Ils décident alors de demander à une des petites lutines qui s’occupe de déposer les perles sur les socles. La lutine n’est même pas surprise de les voir arriver, elle les connait bien ces lutins, depuis le temps qu’elle s’amuse à capturer les couleurs de part le monde, elle avait repéré ces crapules, en se disant qu’ils pourraient bien un jour lui en faire voir de toutes les couleurs, alors elle a pris…de l’avance.
Alors petite lutine, comment tu fais pour que ton flamant rose soit rose en pleine période de meringue enneigée ?
Et bien, j’ai trouvé moyen de colorer chaque graine de l’herbe semée de la vallée, pour que les plantes, en été, colorent les plateaux du bord du lac de teintes arc-en-ciel. Et quand la neige meringuée recouvre alors les sols d’une couche d'un blanc immaculé, et bien les vers de terre, qui ont mangé tout l’été la terre colorée par les graines, grâce à leur couleur le flamant pourra les deviner dans le sol et les attraper. Comme ça, il n’est pas obligé de migrer au sud, et reste avec moi, au village :) car il me fait rigoler mon flamant rose, à piétiner le sol à la recherche des vers arc-en-ciel. Et il m’inspire chaque jour pour créer de nouvelles perles, avec de nouveaux reflets.
Les 4 lutins sont à un point ébahis qu’ils en oublient même la farce qu’ils avaient planifiés. A charge de revanche petite lutine, on reviendra te taquiner.
Petit secret du soir... Si tu as envie de rencontrer cette lutine, rejoins là dans sa hutte au marché du Sentier ;) mais dépêche toi, elle va bientôt s'envoler !
Chapitre n°12: L'arête du Hörnli
J-12 de leur voyage. À mi chemin, en tout cas en termes de jours (ils sont pas en avance niveau des km… ça c’est une autre histoire), nos lutins se sont lancé dans un épisode de haut vol… Ce sont des lutins, ne l’oubliez pas, mais lutins ou pas, sans des fées et de la poussière brillante, ils le savent bien, il leur sera compliqué d’atteindre le village à temps.
Malgré tout, nos lutins ont, pour cette journée de challenge, pris la décision de gravir celui qui est le plus impressionnant, le plus majestueux, celui qui transmet une force à quiconque sait la recevoir en le regardant. Lui, c’est le Cervin, Matterhorn. Tel un berger, le Cervin veille en solitaire sur son village et tous ses habitants. Le « sommet des prairies. ».
Nos quatre lutins sont au village, et se sont réunis pour préparer l’ascension cette nuit de ce majestueux Cervin, accompagné des fées d’étoiles. L’ascension se fera par l’arête du Hörnli. Il leur faut une lumière, une énergie sans faille… Et Vertu leur partagea son idée. Voyant tous ces diamants au village, au sein même du cocon mood, havre de paix et de douceur délicatement déposé entre les deux rivières qui traversent le village, Vertu exposa son plan. Nos fées allaient, grâce à tous les diamants cachés et nés des Terres d’ici, préparer des lampions de poussières de diamants, qui seront alors déposés tout au long de l’arête pour éclairer leur montée. Comment brillent ces diamants ? Les fées sont là pour créer cette magie… Elles ont le pouvoir de rediriger la lumière de chaque étoile, de concentrer cette lumière pour illuminer chaque facette des diamants. Sans elles, rien ne serait possible.
Vertu, ses 3 compagnons et les 1001 fées qui voltigent autour d’eux, vont donc un à un, prendre chaque diamant, le préparer minutieusement, les positionner dans les lampions et les amener sur l’arête par des nuages de fées. Les lutins, dans l’intervalle, ont pris le chemin du sommet, et sont maintenant au pied de l’arête. Quel spectacle !!!
Ils arriveront cette nuit, vers 6h du matin, tout là haut, et pourront, après une très courte nuit, prendre toute l’énergie du soleil qui pointera le bout de son nez à l’horizon.
Regardez le Cervin ce soir, vous voyez l’arête illuminée ? Pensez alors qu’à chaque rocher, à chaque pas, vous pourriez trouver un diamant déposé par les fées.
L’arête du Hörnli est la voie choisie par Edward Whymper lors de son ascension victorieuse, mais tragique le 14 juillet 1865. Elle est éclairée pour son jubilé, hommage à la montagne emblématique et à ses conquérants. — © Keystone
Chapitre n°11: Le meilleur moyen de se libérer de la tentation, c'est d'y.... gouter
Nos quatre lutins, sur la route vers le grand Nord, ont fait un petit détour par un atelier très spécial, pour une création très spéciale… En effet, nos lutins de l’atelier avaient préparé tout une série d’anneaux, prêts pour l’étape importante d’émaillage… Sauf que nos lutins farceurs ont intercepté le colis avec les anneaux qui devaient, initialement, arrivé entre les mains d’un artisan spécialement sélectionné pour créer une couleur incroyable, un émaillage nommé « brillance étoilée ». Ce petit artisan détient un savoir particulier, et un secret. Les nuits d’hiver, il attend que la nuit soit parfaitement sombre et que les étoiles brillent de mille feux. Avec une grande, toute grande perche, il sait, comme un célèbre petit prince qui les allumait, attraper les étoiles sans les éteindre et ramener un peu de leur poussière brillante à son atelier. Il dépose alors cette poussière délicatement sur une fine couche de couleur terre, comme s’il voulait mettre une touche de magie directement en contact avec le peuple qui, des fois, oublie de regarder le ciel et la magie qui y brille.
Sauf que cette fois ci, les lutins farceurs étaient là. Et qu’ont-ils donc encore prévu ? Et bien… Dans leur baluchon, ce n’est pas un, ni deux, mais des dizaines et des dizaines de branches d’un célèbre chocolat avec des éclats de nougat, à l’effigie de.... (enfin à l’époque car.. enfin bref.. je m’égare), donc à l’effigie de notre magnifique Cervin.
Après quelques étapes à réchauffer, fondre, puis délicatement déposer au pinceau une très très très fine couche sur chaque anneau, le résultat est absolument bluffant… Le « hic », c’est que l’artisan des étoiles, lui n’a jamais reçu le colis… Mais bon, c’est un détail. Voilà nos quatre lutins qui ont donc soigneusement emballés les anneaux, renvoyés à l’atelier et, ni vu ni connu, ils verront bien si leur farce passera comme une lettre à la poste… Jusqu’au premier rayon de soleil ! Ce jour là, ils s’en réjouissent déjà, il vaudra mieux être prêts à prendre leurs jambes à leur cou…
Chapitre n°10: Une boule de mood éternelle
Notre lutin Fifa se réveille difficilement, il se rend compte qu’il s’était assoupi, bien au chaud dans une grange. Il y avait trouvé une douce couverture et s’était installé blotti contre une botte de foin. Au loin il entend le cliquetis des outils des lutins dans un atelier, des sons familiers, rassurants, et pourtant il lui semblait qu’ils avaient fait un bout de chemin vers le Nord… D’ailleurs, où sont donc passé ses partenaires de voyages, les 3 autres lutins ?
Il sort de la grange et découvre un paysage absolument féérique. Des cristaux de neige scintillent sous les rayons de soleil, des cristaux de givre de toutes teintes, de violet, rose, ou même bronze et émeraude reflètent la lumière si douce de cette journée d’hiver.
Fifa voit au loin un traineau s’éloigner, bizarrement en direction d’une zone très très sombre. Il lui semble deviner les voix de Jijou, Vertu et Darks, mais un bruit sourd, comme du tonnerre, gronde au loin et l'empêche de distinguer leur voix. Fifa a froid dans le dos en voyant le traineau s’éloigner si vite, en direction de cet horizon si sombre, pourquoi ses amis partent-ils si vite et surtout là bas? Il crie, « n’y allez pas hurle-t-il n’y allez pas !!! »
En voyant ses amis poursuivre leur course, il s’élance, court et boom…Il s’écroule. Un mur, comme du verre se dressait devant lui, et l’avait stoppé net dans sa course. Notre lutin est étourdi, sonné par le choc. Il regarde autour de lui et découvre en réalité comme une bulle de verre qui l’entoure. Lui, à l’intérieur, dans cette ambiance féérique de givre et de neige éternelle, et à l’extérieur un horizon sombre, gris, avec de gros nuages noirs tourbillonnent au loin..
Il se relève, s’approche de cette paroi si claire qu’il doit poser sa main pour y croire. Oui, elle est bien là, devant lui. Si proche du verre, le souffle du lutin, encore essoufflé de sa course, crée une halo de buée. D’un doigt, il dessine un coeur éphémère, et, au travers du coeur il devine une silhouette, grande, puissante, son coeur s’emballe. Est-ce bien lui ? Notre lutin a le coeur qui bat à mille à l’heure. Il frappe de la main, puis du poing contre le verre, mais la silhouette s’éloigne elle aussi.
Notre lutin regarde encore une fois cette boule de verre si belle, remplie de passion, de joie, de rire, mais pourquoi est-ce si différent dehors? Et pourquoi n’arrive-t-il pas à sortir rejoindre ceux qu’il aime?
Il prend alors un caillou glacé, et le lance de toutes ses forces… il devine un petit éclat. Il tente à nouveau, puis encore, encore, encore. Et … finalement le verre éclate..
« Fifa, debout grosse flemme !!!! On doit vraiment y aller là, la route est longue jusqu’au village du Père Noël, et on a des plans à accomplir » dit Darks, les yeux malicieux.
Fifa se réveille enfin, il avait fait un rêve, un rêve tellement réaliste…
Chapitre n°9: est-ce la marinière du capitaine ?
Nos 4 lutins, remis de leur escapade en cochons de traineaux (pour de vrai donc… relisez le conte d’hier si ça vous semble absurde), ont regroupé leurs affaires, les outils, et, baluchons sur l’épaule, ont entamé le tour du lac à la découverte de la Broye, magnifiquement enneigée. Bien que nos lutins sont des crapules en puissance, ils ont aussi un coeur d’artichaut et, à chaque porte croisée, cherchent un moyen de faire plaisir, de surprendre, de réchauffer le coeur de notre mood Family. Ils confectionnent, tout en marchant, de minuscules lutins qu’ils déposent à des endroits improbables, juste pour déposer une touche de magie sur leur parcours… Regardez dehors de temps en temps, qui sait, peut être allez vous découvrir un jour ou l’autre une des surprises de nos lutins?
Après quelques heures de marche, ils découvrent, à quelques mètres du bord du lac, dans une ambiance féérique entre neige et brume, un endroit surprenant. De longues lignes se devinent sur le sol, tout en alternance, une blanche, une foncée, une blanche, une foncée… et ainsi de suite. Au fond du jardin, les lutins distinguent des sangles tirées entre les arbres, formant aussi un enchainement répété inlassablement, blanc, foncé, blanc, foncé, blanc, foncé… En levant la tête, ils voient alors avec stupeur que même la maison elle même avait ces reflets en alternance, blanc, foncé, blanc, foncé, et se fond dans le décors du jardin.. En regardant discrètement par le carreau de la fenêtre, ils semblent même voir une étagère entière recouverte de bagues avec ce motif incessant, des lignes foncées et des lignes blanches… Quelle ambiance complètement folle, mais qui peut bien avoir créé cet univers ? Un marin ? Un… prisonnier ? Un fan de la géométrie ? Ou encore un philosophe?
Les lutins ne peuvent s’empêcher de monter sur les sangles tendues au jardin et de jouer aux équilibristes débutants… Heureusement pour eux que la neige au sol adoucissait leur chute ! Après quelques tentatives peu convaincantes, bien entendu nos lutins ont eu envie de faire une farce à celle, ou celui qui était à l’origine de cette folie.
Ni une ni deux, ils détachent les sangles soigneusement alignées, et les refixent aux arbres en créant des croix, des angles, des triangles, des pyramides, comme si ils allaient créer un cristal…
Bien sûr ils se sont enfuit très vite…
On vous laisse lire, relire et réfléchir à cette magnifique citation:
“C'est délicieux quand deux silences ayant cheminé parallèlement dans l'ombre, soudain les deux esprits reparaissent côte à côte, avec la même phrase.” André Maurois
Toi qui lis ce conte, regarde par la fenêtre, peut être que nos lutins ont tout chamboulé tes créations de lignes parallèles… avant de faire des cauchemars, vérifie que tout est bien aligné... une foncée, une claire, une foncée, une claire, une foncée, une claire..
Chapitre n°8: tout est bon dans le cochon
Bon… Le capitaine les a tenu serrés… Nos lutins n’ont pas pu bouger d’une oreille, en même temps, un capitaine c’est un capitaine ! Et la bonne nouvelle, c’est qu’il les a amené à bon port… enfin si on peut dire, car ils ont débarqué… à Yverdon, ça… c’est fait.. retour au point de départ.
Nos lutins eux, sont « chaud bouillants » comme on dit par ici. Au taquet, avec des idées plein la tête, et des idées dignes des plus crapuleux des lutins.
Ils repartent donc avec leur baluchon sur l’épaule, mais aussi la sangle et la planche, bien décidé à se faire plaisir ce soir. Et ils ont eu une sacrée belle idée… enfin belle, c’est un point de vue.
Ils marchent jusqu’à un petit village d’Onnens, à la recherche de ce qui devait être l’affaire du siècle, selon eux. Ils regardent dans chaque recoin du village, guignent par les portes en bois fendu des portes de granges, mais rien. Où se cache donc ce qu’ils cherchent tant ?
Ahhhh, les voici enfin, dans un joli petit parc. Couchés sous un abri, sur un lit de copeaux, ils semblent paisibles, et visiblement bien en chair. « Comme ils ont grandit ! » Dit Vertu, le plus passionné de nos lutins.
Eux, ceux qui sont si paisibles, ce sont Riri, Fifi, Loulou, trois troooop mignoooons petits cochons.
Nos lutins les connaissent bien, ils sont venus les voir de temps à autre, et se sont liés d’amitié (si on ose dire ça), enfin disons surtout qu’ils ont été attendris par ce trio teeeeellement mignon !
Ni une ni deux, nos 4 compères mettent alors en marche le plan qu’ils ont bien eu le temps de préparer durant la « croisière »
Ils ont tout prévu. Les harnais (presque un peu juste, ils ne pensaient pas que Riri, Fifi et Loulou avaient autant pris de poids), les sangles, la planche, et … les cannes à pêche avec, au bout, des petites boules de Noël remplies de carottes et de céleri (oui oui, les cochons adorent ça, eux).
Les voilà donc harnachés, Vertu aux commandes sur sa planche, les sangles solidement attachées aux harnais, et donc une canne à pêche fixée à chaque cochon avec la boule qui pendouille juste devant sa truffe. Ni une ni deux, les cochons s’embarquent alors dans une folle course, Vertu tracté avec ses « cochons de traineau » ! C’est énorme, quelle folle course, et ces rires, Vertu finira sa course dans un pré près de Grandson, car il y a des truffes qui ont stoppé net nos cochons gourmands qui ont flairé leur parfum.
Bon, on ne vous raconte pas les cris de Floflo qui leur courait après car il avait prévu un autre programme ce soir pour Riri, Fifi et Loulou, et bien tant pis pour lui, nos lutins et nos cochons eux, se sont bien amusés, et maintenant se baladent à la recherche de truffes, pour le plus grand bonheur de tous, enfin de presque tous.
Pauvre Flolfo... bonne nuit hein, on se voit demain !
Chapitre n°7: ils nous mènent en bateau 🛥️
Nos quatre lutins, le baluchon sur l’épaule, marchent d’un pas énergique en direction du Nord. Et ils parlent, ils parlent, ils parlent, se racontent les farces faites, se donnant de nouvelles idées, sans se rendre compte du chemin déjà parcouru.
Ils arrivent ce soir au bord du lac de Neuchâtel et s’arrêtent quelques minutes, émerveillés par les bateaux au port. Un en particulier attire leur attention, et …. Ouiiiii, c’est le bateau de l’anniveraire ! Rappelez vous, fin novembre, toute l’équipe de mood embarquait à Neuchâtel pour préparer l’anniversaire des 20 ans, et à Yverdon la mood Family était invitée à les rejoindre à bord pour une croisière remplie d’histoire, d’émotion, et de rêves !
Nos lutins, en voyant le bateau, se rappelaient aussi de leur « bêtise » d’ados, lorsqu’ils s’élançaient depuis le pont, «en douce » car déjà à l’époque le capitaine n’aimait alors pas du tout ça !
Et bien sûr, la sagesse n’étain définitivement pas là malgré l’âge qui avance, voilà nos 4 lutins sur le pont arrière, armés d’une sangle, une planche, un qui guette le capitaine et hop, on large les amarres !
Le plus téméraire des 4, Vertu, s’élance sur la planche (accessoirement piqué au QG de mood en prévoyant une future aventure sur la route « au cas où »), le voilà sur l’eau, à surfer sur la vague, Fifa qui tenait la sangle, Jijou qui hurlait de joie et Darks qui devait faire le guet mais qui, au final, regardait Vertu envieux et impatient d'essayer… Et du coup... Ils ne voient pas le capitaine arriver, furax. « mais vous faites quoi là les lutins mood !!! »
« Mais mon capitaine, on est revenu car lors de la soirée, on avait prévu de raconter l’histoire de notre ambassadrice, vous savez, Nuria, notre kitesurfeuse, et nous avions créé tout un scénario en son honneur et c’était l’occasion de promouvoir à fond le bateau et…. »
« Arrêtez de me baratinez les lutins, et sortez de là, il faut déjà vous mettre au chaud, et si je vous met à l’intérieur, au moins je pourrais vous surveiller, car on a quelques heures à passer ensemble… jusqu’au prochain port… » leur dit le capitaine, désespérer d’avoir ces crapules à bord.
« Oui mon capitaine… On peut visiter le pont avant? »
« Nooooon j’ai dit non, vous restez là au chaud! »
Courage mon capitaine, et qui sait, ça peut être sympa cette nouvelle croisière !
la suite... demain
Chapitre n°6: lorsqu'il est temps de prendre la route
Notre fine équipe de lutins crapuleux s’est réunie ce vendredi, malgré ce qu’ils ont pu se faire comme farces entre eux… Car oui, ils ne s’épargnent pas, bien au contraire !
Nos 4 lutins, Jijou, Fifa, Vertu et Darks, se sont réunis, non pas pour préparer un plan… enfin pas seulement. Ce soir, c’est un long voyage qu’ils préparent, car ils prennent la route du Grand Nord, pour rejoindre le village des lutins… Pourquoi doivent-ils donc monter ? Les lutins du village ne savent-ils pas créer les trésors dont rêve notre mood Family?
On vous rassure, oui ils sont incroyables les lutins du Père Noël, mais malgré tout, chaque année, une petite équipe de lutins de notre atelier font le grand voyage pour apporter ce « petit quelque chose » qui fait que la mood est bien plus qu’une simple bague…
Notre 4 lutins préparent leur baluchon et… ne peuvent pas s’empêcher de faire quelques surprises à nos bijoutières, notre sertisseuse, et même notre graveur et coloriste… Et quand on met 4 lutins ensemble, on multiplie les idées…
Imaginons que Jijou, en charge de prendre avec lui une belle sélection de pierres précieuses, remplace les pierres de notre sertisseuse par des minuscules M&Ms (avec la cacahuète à l’intérieur of course)….
Imaginons que Vertu s’amuse à glisser des fruits dans chaque pot de couleur, comme si c’était un vin chaud….
Imaginons encore que Fifa colle une petite boule de pâte de bonhomme de St-Nicolas à chaque pointe de l’outil de bijoutière utilisé pour piqueter les pièces en argent…
Imaginons encore que Darks souffle une poudre noire pétillante sur les graveuses, histoire de créer un chouette feu d’artifice …
Et bien tout ceci, nous verrons bien ce qui se passera lundi au retour de l’équipe de lutins d'Orbe, ce qui est sûr, c’est que nos 4 compères ont pris les outils, les pierres, les plans, de l’or, du bronze, de l’argent dans leurs grands sacs et, cette nuit, prennent la route…
Bon début de voyage petits lutins, on se réjouit de suivre votre périple... et aussi de découvrir l'atelier lundi...
Chapitre n°5: une ombre au tableau
Il reste un lutin qu’on ne vous a pas encore présenté… Lui, on n’imagine jamais qu’il sera là. On le devine, on l’imagine, on espère des fois qu’il nous oublie, et pourtant. Lui, c’est DARKS. Vous l’avez forcément une fois ou l’autre croisé, sans forcément en avoir un souvenir super clair, et pourtant quand on le rencontre, d’une manière ou d’une autre, il devient inoubliable.
Ce jeudi 5 décembre, oui .. aujourd’hui, il a créé ce qu’il sait faire de mieux. Il était « par ici », sans qu’on puisse réellement vous dire où. Pour mieux comprendre qui il est, on va vous raconter ce que notre vieux lutin a vécu…
Notre vieux lutin, il est arrivé tout guilleret à l’atelier, des étoiles plein les yeux malgré la fatigue. Il s’amusait encore ce matin tôt à sauter sur les étoiles lumineuses sur le sol, il attrapait les flocons qui illuminaient les murs du Château, en faisant sourire les passants.
En arrivant à l’atelier, une ambiance sombre semblait avoir pris le dessus sur la magie colorée et joyeuse habituelle en cette période intense de préparation des trésors.
Il ouvre alors son grand livre de contes, et tout à coup, en déroulant les grandes pages du livre, un nuage noir, s’est comme « échappé » des grains du papier où s’alignait des chiffres, des schémas, des idées de lutins. En voulant reprendre ses plans, le nuage noir s’est tout à coup encore plus assombri, au point de rendre le grand livre si noir qu’il n’y voyait plus rien.
Le lutin se leva, se disant qu’il allait alors s’imprégner de la belle énergie de la boutique, remplie de couleurs et illuminée des décorations que Jijou avait si joliment ajoutées hier. Il pousse alors la grande porte coulissante et c’est comme si cette grande paroi, d’habitude si belle, lourde à ouvrir, s’effritait et devenait comme floue dans un nuage sombre.. Mais que se passe-t-il se demande notre vieux lutin ! La caverne aux trésors valsant devant ses yeux, il essayait d’attraper un trésor, puis un autre, et encore un autre mais chaque tentative était vaine, le trésor disparaissait comme si il devenait de la poussière noire, comme un nuage de poussière.
Notre lutin est pourtant encore rempli de cette chaleur si profonde au fond de lui, avec l’envie folle de nouveaux trésors, de rêves, mais que se passe-t-il ?
Notre vieux lutin compris alors… DARKS était là.
DARKS, c'est celui avec qui il allait devoir jouer à un jeu d’un autre niveau, du « high level » comme on dit. La bonne nouvelle, c’est que notre lutin, il aime jouer…
On vous raconte la suite.. demain ;) bonne nuit les amis.
Chapitre n°4: la poudre d'escampette
Dans notre fine équipe de lutins… Il y a en a un qui est particulièrement créatif.. Il aime ce qui pétille, qui … explose, et si en prime ça peut créer des arcs-en-ciel de couleurs c’est encore mieux !
Lui, il ne paie pas de mine. Il est tout discret, adore regarder, observer, mais ne vous y fiez pas. Tout en vous souriant, il est en réalité en train de préparer son plan. Ce lutin, qui se cache sous le surnom de Vertu (on vous expliquera plus tard pourquoi), détient un savoir que peu de lutins ont…. Il manie à la perfection les poudres… Pas les poudres d’escampette, quoi que…. Mais les poudres qui, lorsqu’on les mélange avec soin, à l’aide d’une petite étincelle, vous offrent un éclat digne des plus beaux feux d’artifice.
Et ce soir, il regardait un autre lutin décorer son sapin. L’autre lutin, c’est Jijou, oui oui, Jijou, son partenaire de crime. Car oui, Vertu, c’est une vraie crapule, il fait même des farces à ses compagnons, et le pire, c’est qu’avec sa petite tête d’ange, on ne lui en veut pas tant, ou en tout cas pas longtemps.
Jijou n’a pas vu que Vertu était là, couché sur la mezzanine, à l’observer émerveiller le beau sapin…. Il était prêt avec ses flacons de poudre, prêt à passer à l’action, dès Jijou parti se reposer.
Avec un soin digne d’un orfèvre, il pesa soigneusement chaque portion de poudre, créa ses mélanges tout en prenant soin de ne pas faire la moindre… étincelle, tout en y glissant une belle couleur à chaque portion… Il déposa ensuite chaque petite portion là où il sait que Jijou ira demain, car il sait EXACTEMENT là où il pose son sac, là où il va préparer ses trésors, là où il aime prendre son café…
Bien sûr il prend garde que ça ne se voit pas, ou quasi pas.
Voilà, c’est prêt pour la surprise de demain matin…
Pour être sûr de l’efficacité de son mélange, il fait un test, avec une minuscule portion déposée sur le sol de la boutique, sans colorant cette fois-ci (il a pas envie de tout nettoyer). Il prend alors son courage à 2 mains et marche d’un pas énergique (comme le fait Jijou) et traverse la « zone de danger ». Il a suffit d’un simple impact de son talon sur le sol pour créer la petite étincelle et BOOM notre lutin Vertu se trouva propulsé contre la grande paroi colorée à 3m, son bonnet de travers, les bretelles ont lâché, le pantalon retroussé jusqu’au genoux suite à l’explosion… Bon, le test est concluant ! Vertu remet un peu d’ordre car il a tout fait « déguiller », et demain, ça va pétarader.
Jijou, passe une bonne nuit, on se retrouve demain matin, d’ac?
PS: si vous doutiez de la manière dont l’addon du jour a été créé, reprenez le fil de l’histoire, vous y mettez une touche d’ivoire et anthracite, vous injectez tout ça dans un anneau en polymère… et… BOOM. Bon… y a eu quelques prototypes un peu … différents avant d’atteindre le bon mélange.
Chapitre n°3: une surprise pour le comte Guillaume le Grand
Ce mardi soir, notre lutine Fifa s’est faufilé dans le Château… c’était trop… irrésistible. En fin de journée, il s’est caché derrière la grande porte de la salle des contes… là où les sages du village se réunissent d’habitude, mais en cette période de Noël, le comte Guillaume le Grand a, à lui tout seul, les clés de ce magnifique Château et la salle des contes s’est transformé en salle des trésors. Il y a réuni des magiciens, des créateurs de trésors, mais aussi des druides, qui embaument les couloirs du Château des senteurs de Jasmin, de fleurs d’orangers et … d’hydromel …
Et voici notre lutin Fifa caché sous le grand piano en attendant que le calme s'installe… Les dernières lumières s’éteignent, seules quelques flammes de bougies éclairent les murs de la grande salle… Et hop, voilà que notre lutin Fifa se faufile directement vers les grandes potions encore chaudes des druides… Il pique une louche et la plonge dans le premier chaudron. Mmmmmhhh comme c’est bon, une chaleur se propage dans tout le petit corps du lutin… Il goutte alors une seconde louche et encore une autre et… devient tout guilleret. Il se glisse alors derrière le chaudron et…. Oups, s’encouble au drap satiné, tombe, entraine avec lui le tout et patatras, le petit chaudron, rempli de saveur de Jasmin se répand sur le sol…. Notre lutin Fifa ne bouge plus… Quelqu’un l’a-t-il repéré ? Hum… A entendre les rires et les chants dehors, il peut continuer son exploration tranquille….
Juste encore une petite louche de ce chaudron…. Et il s’élance titubant vers les trésors brillants de l’autre côté de la salle… En passant, il voit un gros gros très gros sac de toile rempli de neige brillante. Et là…. L’idée… germe très très vite.. Si il créait une magnifique ambiance de neige autour des trésors ? Ça sera siiiii joliiiiiii ces trésors brillants dans les flocons scintillants….
Ni une ni deux, il prend le gros gros gros très gros sac de toile, monte sur le rebord de la fenêtre à l’arrière des trésors et déverse l’entier des flocons scintillants qui s’envolent et se dispersent dans toute la salle, sur les trésors, collent sur la potion de Jasmin répandue au sol, et commencent même à prendre feu sur les bougies… là… notre lutin commence à avoir « chaud aux fesses » car il entend des bruits de pas.. de course dans les escaliers de pierre… vite vite vite, notre lutin s’échappe…
Demain, notre comte Guillaume le Grand risque d’avoir une …. surprise en ouvrant les portes.
Courage Guillaume, ça va aller.
A demain !
Chapitre n°2: un éclat ... particulier
Notre lutin raconte alors à notre fée le plan qu’il a imaginé… et réalisé en cette soirée du 2 décembre… Dans son atelier, accompagné de 2 de ses partenaires de crime, les lutins Fifa et Jijou (entre nous les plus crapuleux probablement de l’équipe), se sont retrouvés tout au fond, sur le grand atelier en bois. Autour d’eux, les pots de couleurs, des sachets de brillants, et une espèce de pâte assez étrange… elle était presque collante, et gluante à la fois… et les voilà en train de faire des mélanges de couleurs, remplissent les petites fioles de nos lutines bijoutières… Les fioles ??? Misère… celles qu’elles utilisent pour créer les reflets nacrés, prune, ou encore aux teintes d’agrumes et brillants comme les sables du désert…
Pour être sûrs de l’effet escompté, et surtout pour s’amuser un peu aussi, les voilà à faire des essais en travaillant les anneaux d’argent prévus pour le lendemain sur l’établis des bijoutières… Un pinceau dans la main, les voilà à faire leur mélange, et déposer le contenu de la fiole sur les sublimes anneaux en argent… Et hop, au four !
Bon….. si on résume…. Ça a fait…. PAF, un PAF…. Coloré, brillant, qui a complètement recouvert les parois du four…. Hahahaha, nos crapules de lutins sont bien sûr morts de rire, et vont nettoyer tout bien comme il faut, ni vu ni connu… et remettent les fioles « surprises » sur les établis.
Le lendemain, les bijoutières arrivent, s’attellent à créer leurs trésors, tellement fières du rendu et de cette nouveauté qui allait émerveiller toute la mood Family en ouvrant la porte du calendrier… Les voilà qui préparent les argents, avec la petite fiole, leur pinceau, des dizaines et des dizaines d’anneaux sont maintenant prêts à l’étape cruciale de cuisson… Et…. PAAAAAFFF PAF PAF PAF ça pétille, ça explose, ça … colore dans tous les sens…. Quelle cata, et bien sûr, nos crapules de lutins qui s’étaient cachés pour voir le spectacle, s’échappent juste à temps avant de se faire attraper par nos bijoutières furieuses…
Et bien, ça promet ce mois de décembre, mais pourquoi ces foutus lutins sont là mais pourquoiiiiii !
2 décembre... on continue demain... hein oui?
Chapitre premier - rencontre avec ceux qui vont vous en faire voir de toutes les couleurs
Vous rappelez-vous de notre lutin ? L’an dernier, une petite fée l’avait retrouvé assis sur son fauteuil à bascule, un peu triste, fatigué…
Elle s’était approchée de lui, elle avait ouvert le plumier en bois, avait pris une jolie plume et lui avait lancé ce challenge, partager avec notre mood family 24 histoires, 24 rêves d’enfant récoltés durant toutes ces années »
Notre fée est revenue, ce dimanche 1er décembre, toquer au carreau de la maison de notre lutin… Ne voyant rien bouger, elle regarde par la fenêtre et devine notre lutin à genoux, parterre, devant son poêle à bois.
Elle se demande ce que peut bien faire notre vieux lutin parterre, et se faufile à l’intérieur de la maisonnette. Elle vole d’étagère en étagère, de chaise en fauteuil, scintillant à chaque saut de fée.
Le lutin est trop occupé pour se rendre compte de la présence de notre fée, maintenant à quelques centimètre de lui…
Elle découvre autour de notre lutin, à même le sol, une multitude d’outils, des marteaux, du fil, une visseuse, des cartons découpés, même des petites fioles colorées et de la poudre qui semble presque... bouger… très très étrange… à côté de lui, son cahier de voyage, ouvert avec plusieurs plans, des dessins, des cartes, mais qu’est-il donc en train de concocter ?
Elle décide de l’interrompre, en espérant qu’il tienne bon avec la surprise de la voir, il est vieux quand même !
Ouf, tout va bien, en la voyant se déposer sur son cahier, elle découvre notre lutin, des étoiles dans les yeux malicieux, le sourire qui se dessine sur son visage. « je m’attendais à te voir » lui dit le vieux lutin. « Hahaha, cette fois je t’ai devancée ! Tu veux savoir ce que j’ai prévu ? »
La petite fée est surexcitée à l’idée de l’entendre…
« Si je te dis ce que j’ai préparé, tu promets de ne rien dévoiler? »
Bon… cette année, j’ai rencontré une fine équipe de lutins, et pas n’importe lesquels…Ils connaissent les secrets des bijoutières, sertisseuse, coloristes, ils parcourent le monde à la rencontre de notre mood Family, savent où est leur maison, leur chien… Et ce sont des sacrés… farceurs !
Et, tu sais quoi petite fée, on pourrait bien rigoler cette année…
Bienvenue dans l’épisode 2024 de notre lutin accompagnés de ses « partenaires de crime », en 24 chapitres… pour une fin d’année 2024… surprenante!
« THE LUTINS ARE COMING…. »